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mercredi 11 janvier 2017

BRIOUDE - SAINT JULIEN ET LE PEIGNEUR

Antoine l’Echeveau, qui était peigneur derrière la porte des Chèvres peinait pour nourrir sa couvée d’enfants, et, malgré son travail, il logeait la misère dans sa maison plus souvent qu’à son tour.

Il avait commis l’erreur d’emprunter dix écus à un vieil avare, surnommé le Loup, qui tenait boutique dans Briganvaï. Cette crapule était méchante comme la gelée, il ne prêtait qu’à des taux usuraires, et il fallait payer à échéance, sans quoi on avait l’huissier !

Les dix écus devaient être restitués pour la Noël, et mon pauvre Antoine se donner du mal pour économiser, pour se sauver de la malice du Loup : mais vous auriez dit que le diable s’en mêlait ...

D’après « Les Contes du Brivadois » de Touana Bartan (Antoine Bertrand) - Editions René Borel à Brioude – 1934 – Traduction Albert Massebeuf.

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