Antoine l’Echeveau, qui était peigneur derrière la porte des Chèvres peinait pour nourrir sa couvée d’enfants, et, malgré son travail, il logeait la misère dans sa maison plus souvent qu’à son tour.
Il avait commis l’erreur d’emprunter dix écus à un vieil avare, surnommé le Loup, qui tenait boutique dans Briganvaï. Cette crapule était méchante comme la gelée, il ne prêtait qu’à des taux usuraires, et il fallait payer à échéance, sans quoi on avait l’huissier !
Les dix écus devaient être restitués pour la Noël, et mon pauvre Antoine se donner du mal pour économiser, pour se sauver de la malice du Loup : mais vous auriez dit que le diable s’en mêlait ...
D’après « Les Contes du Brivadois » de Touana Bartan (Antoine Bertrand) - Editions René Borel à Brioude – 1934 – Traduction Albert Massebeuf.
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Bienvenue dans les Carnets de Tante Anaïs
Faites un voyage dans les contes, légendes, mythes, moeurs ... d’Auvergne et du Velay.
Passez un moment avec les fées, les sorcières, le diable et ses diableries, avec le Bon Dieu et tous les saints du paradis, des évènements paranormaux, des revenants .... sans oublier ces ruines hantées par la Dame Blanche ...
Que la lecture vous soit douce et agréable !
Raymond Caremier
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