Messire de Borzet avait épousé une douce et gente demoiselle qui, sitôt la bague au doigt, s’était transformée en insupportable mégère. Elle retentissait chaque jour de sa colère hystérique et le malheureux en perdait la santé et le sommeil.
Patience, violence, promesse, entremise de M ; le curé, il avait tout essayé vainement.
En outres, à ses tentatives nocturnes, elle opposait une systématique fin de non-recevoir, et le pauvre souffrait d’affection rentrée.
A quel saint, ou peut être à quel diable se vouer ? …
D’après Jean-Marie Pélaprat – Histoires d’amour de l’Auvergne et du Velay – Imprimerie de la Manutention à Mayenne – 2002
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