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mardi 10 janvier 2017

BRIOUDE - LE VEAU DE LA SAINTE BARBE

Autrefois, à la Sainte-Barbe, les pompiers faisaient le tour de ville avec tambour et musique. Il n’en fallait pas davantage pour mettre en émoi.

Le père Bariol, maigre comme une arête et long comme un balai de four, était tambour-major. Il marchait en tète et faisait tourner et voler sa grande canne jusqu’au sommet des maisons.

Les sapeurs, barbus, tels de vieux boucs avaient des bonnets de peau de mouton d’un pied et demi de haut et des tabliers en cuirs blancs qui descendaient jusqu’aux chevilles ; ils étaient effrayants au point de faire fuir les enfants.

En passant devant la porte de Sainte-Barbe, le père Bariol allumait un brasier de la taille d’un pignon...

D’après « Les Contes du Brivadois » de Touana Bartan (Antoine Bertrand) - Editions René Borel à Brioude – 1934 – Traduction Albert Massebeuf.

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