Il y avait un horticulteur, Fiacrou de son surnom, qui habitait dans le rue Sainte-Barbe ; pas trop vaillant, il était plus souvent au cabaret que dans son jardin, et tirait plus de carottes qu’il n’en récoltait. Aussi la misère claquait des ailes dans son garde-manger.
Pour parler à tort et à travers, crier comme un perdu et faire : « Coua ! Coua ! « à la vue d’un curé, il n’était pas en reste, vous l’auriez entendu jusqu’au pont de Lamothe.
Lorsque les pénitents processionnaient, il suivait en chantant de drôles de cantiques.
Il en fit tant qu’à la fin la maréchaussée intervint...
D’après « Les Contes du Brivadois » de Touana Bartan (Antoine Bertrand) - Editions René Borel à Brioude – 1934 – Traduction Albert Massebeuf.
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