L’aîné de la Julie Trompette avait épousé l’Eléonore Canon, la nièce du curé d’Eglise-Neuve.
Pour être bien intelligent, le pauvre, il lui manquait quelque chose, mais il était beau comme un sous.
Un jour d’automne, mon gars, pour se faire bien apprécier de l’oncle curé, imagina de lui faire un présent, et lui apporta un lièvre.
- « Tenez, monsieur mon oncle, lui dit-il, vous nous avez mariés et nous n’avions pas donné de dragées ; je vous apporte ce lièvre, vous y avez droit, c’est un lièvre dû à un miracle. Il n’y a qu’un homme de Dieu qui puisse le manger ».
- « Que dis-tu garçon ? un lièvre du miracle ! Ne te moques-tu pas de moi, comme sil le Bon Dieu n’avait pas autre chose à faire que des miracles de lièvre ! ».
- « Puisque je vous le dis, ce lièvre est là par miracle, je ne vous mens pas. Jugez....
D’après « Les Contes du Brivadois » de Touana Bartan (Antoine Bertrand) - Editions René Borel à Brioude – 1934 – Traduction Albert Massebeuf.
Lire la suite
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire